Le terme NRBC désigne les risques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques. Ces menaces, bien que rares, sont particulièrement graves en raison de leurs effets potentiellement massifs sur la santé humaine, l’environnement et la sécurité nationale.

Les risques NRBC peuvent résulter de plusieurs situations :

Conflits armés non conventionnels : utilisation d’armes de destruction massive.

Attentats terroristes : dissémination délibérée d’agents toxiques ou infectieux.

Accidents industriels ou de transport : fuites de substances dangereuses.

Catastrophes naturelles : libération accidentelle de matières dangereuses.

Ces menaces peuvent entraîner des contaminations de l’air, de l’eau, des aliments, des végétaux, des animaux ou des humains

• Ministère des Armées : La Direction générale de l’armement (DGA) est responsable de la recherche et du développement, tandis que l’État-major des armées supervise les capacités opérationnelles
  
  
  
• Unités spécialisées : Le 2ᵉ régiment de dragons et la Cellule nationale NRBC de la Gendarmerie nationale assurent des missions de reconnaissance, d’évaluation et de décontamination

Le NRBC au sein des marins-pompiers de Marseille

Le BMPM dispose d’un Groupement NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique, Chimique) / Recherche & Développement.

Le BMPM a créé une entité spécifique appelée Groupement NRBC. Cette structure regroupe ses capacités opérationnelles, ses laboratoires de biologie & chimie, et les vecteurs spécialisés (véhicules, unités) qui assurent les missions NRBC.

Missions
Le groupement NRBC assume les missions suivantes :

Reconnaissance NRBC (détection, identification des risques).

Soutien des opérations NRBC : cela inclut la protection, la décontamination, l’analyse.

Innovation, R&D dans ce domaine (ex : nouveaux outils, robots, laboratoires mobiles) pour mieux répondre aux menaces biologiques, chimiques, etc

Moyens matériels et capacités
Voici ce que le BMPM met en œuvre pour ses missions NRBC :

Un laboratoire mobile biologique et chimique.

Une “berce Avicenne” : c’est un laboratoire NSB3 mobile en sécurité civile.

Des unités/détecteurs, outils robotisés, véhicules spécialisés (VDIP, VIRT, etc.).

Participation de robots pour reconnaissance / désinfection dans certains cas. Par exemple, les robots Colossus (Marius & César) pour des missions de désinfection ou reconnaissance dans le cadre du Covid-19, intégrant des capteurs NRBC.

Le BMPM renforce continuellement ses capacités NRBC, via innovations et partenariats, pour mieux s’adapter aux menaces biologiques & chimiques.

Il participe au projet européen INTREPID, qui vise à développer des outils pour reconnaissance / évaluation dans des incidents dangereux

VIRT

• CMIB signifie Cellule Mobile d’Intervention Biologique. Il s'agit d’une unité spécialisée composée d’un ou plusieurs véhicules mobilisés pour intervenir sur des missions à caractère biologique — souvent en matière de reconnaissance ou de prélèvement sur des matériaux ou des substances potentiellement contaminés Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.
• Cette cellule CMIB fait partie des dispositifs NBCR (Nucléaire, Biologique, Chimique, Radiologique) déployés par les sapeurs-pompiers afin d'intervenir lors de crises ou risques spécifiques. Elle intervient généralement aux côtés d’autres cellules comme la CMIC (Cellule Mobile d’Intervention Chimique) ou la CMIR (Cellule Mobile d’Intervention Radiologique)

Exemple concret d’utilisation : Marseille
À Marseille, les marins-pompiers ont été engagés dans des opérations de détection des variants de la COVID-19 dans les eaux usées. Dans ce cadre, deux de leurs véhicules portaient les inscriptions COMETE (« Covid-19, Marseille, environnement, testing ») et CMIB (Cellule Mobile d’Intervention Biologique). Avec équipement en tenue protective, les pompiers effectuaient des prélèvements d’eau afin d’analyser la présence potentielle de variant

VIRT

CMIC

Cellule Mobile d’Intervention Chimique

Gestion des risques chimiques